Mazurka, mazurka Sous le ciel d'un beau dimanche Mazurka, mazurka Parmi les lilas en branches Te voilà, te voilà Caressant les robes blanches Que chiffonnent les garçons Dans le gai tourbillon D'un bal à Robinson Mazurka, mazurka Tu fais rêver les poètes Mazurka, mazurka Tu prends l'âme des grisettes Grâce à toi, chaque fois Plus facile est la conquête Et tant pis si les voilettes Se déchirent un peu Avec toi perdre la tête C'est merveilleux ! Tandis qu'un vieux phono romantique Rejoue pour moi ton refrain magique Je crois voir s'animer entre mes doigts Un joli portrait d'autrefois Grand-mère est là, souriante et belle Faisant tourner sa petite ombrelle Quand vers elle, galamment Un jeune homme élégant S'empresse tendrement C'est tout d'abord une charmante révérence Puis la danse qui commence Mais bientôt deux amoureux s'avancent Gaiement enlacés Que disent-ils, si ce n'est que la farandole De paroles un peu folles Pressées dans le baiser que l'on vole Sans même y penser {Parlé:} - Il est bien l'orchestre, hein ? - Oui, y a pas d' piston ! - Ha, ha ! Hem... Vous venez souvent ici ? - Oh, oui ! Mais toujours avec maman ! - Ah ? Mazurka, mazurka Sous le ciel d'un beau dimanche Mazurka, mazurka Parmi les lilas en branches Souviens-toi, souviens-toi Sous le vieil arbre qui penche Comme il semblait doux et frais Le petit vin clairet Qu'en riant on buvait Mazurka, mazurka Tu as fait danser grand-père Mazurka, mazurka Tu as fait rêver grand-mère Quand j'entends tes trois temps Malgré-moi mon cœur se serre Car j'imagine, c'est bête Que c'est grâce à toi Que c'est grâce à toi, peut-être Si je suis là Talatatalatatalatata... Tzim !