Maudit soit le paysage Monotone de Paris Les amoureux de passage Me font prendre le large J'entend la plainte sauvage Indomptable et infinie Des flots comme en sillage Qui m'évade de ma cage Enlève moi du chagrin éternel Fais moi voguer sur des barques de sel Voir les oiseaux blancs du matin clair Les navires éphémères Enivre moi de sable, de vermeil Et fait couler dans le vent mon Rimmel Éloigne moi de la terre Emmène moi voir la mer Au diable le vacarme De la foule qui s'oublie Là où le marais clame Dans ses cours interdites Le vague à l'âme Se perd au loin Près de l'horizon de rouille L'écume roule et brise Le mal terré dans un coin Enlève moi du chagrin éternel Fais moi voguer sur des barques de sel Voir les oiseaux blancs du matin clair Les navires éphémères Enivre moi de sable, de vermeil Et fait couler dans le vent mon Rimmel Éloigne moi de la terre Emmène moi, Emmène moi Enivre moi de sable, de vermeil Et fait couler dans le vent mon Rimmel Éloigne moi de la terre Emmène moi voir la mer