Dès la plus tendre et jeune enfance, prémices de l’adolescence, Face au secret de l’innocence, faut-il se faire douce violence ? Mais il ne faut pas faire ceci, mais il ne faut pas faire cela, Tu vas bousiller ta vie, looser tu es, looser tu resteras Sur la route de l’existence, y’a tant de doutes et bien trop de silence... Faut-il vivre au bout de ses rêves Bien avant que la mort nous achève Mais vivre en accord de soi-même Libre de vivre... Carpe diem À peine mi-homme mi-enfant, sorti de fac à tes vingt ans Le bac en poche et toutes tes dents, tu vis le rêve de tes parents Et puis résonne la quarantaine, ta femme est bonne et puis tu l’aimes C’est là que commencent les problèmes, son bel amant brise ses chaînes Sur la route de l’existence, y’a tant de doutes et bien trop de silence... Faut-il vivre au bout de ses rêves Bien avant que la mort nous achève Mais vivre en accord de soi-même Libre de vivre... Carpe diem Toi tu voulais jouer de la musique, mais tu es devenu instit Trop proche de l’instant critique, regrets, remords c’est dramatique À fuir les fantômes de ta vie, tous ces démons que tu renies, Toutes ces images de môme aigri, la mort se joue de tes envies Sur la route de l’existence, y’a tant de doutes et bien trop de silence... Faut-il vivre au bout de ses rêves Bien avant que la mort nous achève Mais vivre en accord de soi-même Libre de vivre... Carpe diem