Ma petite apocalypse Musique de la jungle Regarde du fond du calice Une traînée de poudre Ma petite apocalypse J'aurais pu être à la table des princes A vomir sur le petit monde, immonde Assouvir mes fantasmes et serrer des pinces Aux quatre épingles Traîner une potiche nommée Simone que mes potes tringlent J'aurais pu porter un flingue Exploser, à l'occasion être un putain d'dingue Un big pingre, un mec de la pègre Un juge peu intègre Un traître, un prêtre qui appelle nos fils des sales nègres J'aurais pu être un tigre, j'aurais tué Dans mon lit de pouvoir prostituer Ex-roi destitué J'aurais pu mâcher la coca Me traîner au barreau entouré de 50 avocats Planquer la locale en kilo, cellophane et moka La refourguer en petits lots Ca demande du courage d'être honnête C'est plus lâche d'être bête Le loup qui dort en moi a pris le dessus Une morsure et la rage se transmet aux faits J'aurais dû la fermer, cerné par plus de RG que la vie permet J'aurais pu te serrer et te sourrire, te servir Mais l'époque a voulue que je n'ai confiance en personne Même pas en souvenir Musique de pouilleux, de rature Réputé immature Une vraie force de la nature Et quand ça tape dans nos voitures, les tympans perforés C'est le cri déchirant jailli de la forêt Rien ne sert de courir, de prier le veau doré Strict est le réveil Pieds dans le pourri, mains vers le progrès Sept sens en éveil Choisir de servir le meilleur ou le pire Rouler sur une route sûre, ou pavée de soupirs Tout se passe entre le néant et le devenir Regarde pas en bas, bouge, ralentir c'est mourir Choisir de servir le meilleur ou le pire Rouler sur une route sûre, ou tachée de soupirs Tout se passe entre le néant et le saphir Regarde pas en bas, tourne, ralentir c'est mourir J'aurais pu noyer mes nuits dans le rhum Là où ça brille, étais-je à l'abri ? Car je l'ai appris je ne suis qu'un homme Relax, palabrer, conter mes exploits fictifs Combler le déficit affectif comme une illusion attire le regard Dégâts quand la raison s'égare par mégarde Le coeur foutu de dégâts Au coeur des débats, et moi Comme une chouette prise dans les mailles du filet je me débat Mince assise là où beaucoup lâchent prise mon amour J'aurais pu sacrifier le tout Sur l'autel d'une vie qui n'en vaut pas le coup Musique de la jungle, musique de la foi, musique de la vie Musique qui balaie la fiente établie Pressurisé par le sablier Chaque minute qui passe voit ma voix s'évaporer dans l'oubli Fou à lier Ignore l'ascenseur pour emprunter l'escalier Droit et habillé, ombrage au Naja Voici le volet trois de ma saga La science, pas l'apologie de la hagra Sécante à la Diogène Garde la mémoire de l'Afrique A-K-H descendant de scène Mont-Blanc, Imperial Asiatic L'aube se lève, les marchés s'excitent Coincés dans leurs chiffres y savent à peine qu'on existe Pourtant nos tam-tam déchirent l'air depuis des saisons Saisi par la passion, l'incendie des pâtés de maisons A tort ou à raison on croque l'instant présent Renforce la liaison quand ibliss devient pressent Moi je descends nu sur les tessons, le chemin est stressant Seul bagage la Foi à la lueur du croissant naissant Choisir de servir le meilleur ou le pire Rouler sur une route sûre, ou pavée de soupirs Tout se passe entre le néant et le devenir Regarde pas en bas, bouge, ralentir c'est mourir Choisir de servir le meilleur ou le pire Rouler sur une route sûre, ou tachée de soupirs Tout se passe entre le néant et le saphir Regarde pas en bas, tourne, ralentir c'est mourir