Élevé par les loups, dans cette jungle de ciment J'ai vu rêver des fous, tomber des étoiles filantes Qui s'écrasent au sol, elles qui faisaient l'amour au ciel Chacun ses cicatrices, sous nos cuirs de luxe on saigne Chacun sa tribu. Pour eux je tente l'impossible Je veux pas être la mauvaise branche de mon arbre généalogique Mal dominant, mon amour est nocif Car les plus belles plantes sont souvent les plus toxiques Je vais chercher mon liquide sous les yeux des crocodiles Au moindre faux mouvement, j'y laisserai mon hémoglobine Moi je vole au dessus des soucis, ils me regardent briller Quand je passerai au dessus de toi, tu m'entendras crier. Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Du haut de arbres, les panthères ont l'air, tendres On passe nos journées à charmer les ser-pents Perdus dans le marécage des finances Le Lion est mort, sans une minute de silence La haine aux alentours réveille aux pieds de nos tours C'est la loi de la jungle, magistrature des vautours Banlieue nord de la forêt. Tout ce terrier pourri Faut être malin comme un singe pour mettre des bananes aux gorilles Passe de liane en liane, laisse ricaner les hyènes On poursuit nos rêves tant que Tarzan aime Jane On a les mêmes peines, s'éteint dans le même cendrier Quand je sortirai d'ici, tu m'entendras crier Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Je suis ce prédateur en cage, qui attend qu'on l'enterre Être libre, c'est être en haut de la chaîne alimentaire J'étais une bête sauvage, devenu bête de scène Il faudrait que je perde la vie pour reposer en paix Trop de soucis quotidiens, moi je prends même plus le temps de m'affoler Je suis de cette espèce inconnue qui ferait le bonheur des braconniers Je suis ce Ghetto Émile Zola, un loup camisole Plus aride que l'Arizona, des milliers de fois on m'a rit au nez Parmi les pantins, les menteurs, on vit les veines entaillées C'est pour mes amis d'enfance qui ont finis empaillés Tous ces moments, comment les oublier? Quand je sortirai d'ici, tu m'entendras crier Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, (Tu m'entendras crier) hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh Hiyé oh, hiyé oh oh