Le regard lointain Le sourire éteint L'inconsolable se tait Son visage est lisse Pas de cicatrice Pas même un grain de beauté Frêle est sa poitrine Il a les mains fines Et le dos un peu voûté Comme si l'orage Avait dans sa rage Tenté de le dévaster Comme si l'orage Avait dans sa rage Tenté de le dévaster Il a vu la guerre Il a vu ses frères Pleurer avant de partir Son masque impassible Semble être insensible Aux douleurs du souvenir Ses rêves d'enfant Ont suivi le vent Qui passe et qui disparaît Ses peines d'amour Ont fait demi-tour Sur le chemin des regrets Ses peines d'amour Ont fait demi-tour Sur le chemin des regrets Le regard lointain Le sourire éteint L'inconsolable s'en va Digne et nonchalant Il marche à pas lents En route vers l'Au-delà Il prend tout son temps Car nul ne l'attend Il sait bien qu'on l'oubliera Qu’il ne sera plus Qu’une âme éperdue Que le ciel accueillera Qu’il ne sera plus Qu’une âme éperdue Que le ciel accueillera Il prend tout son temps Car nul ne l'attend Il sait bien qu'on l'oubliera Qu’il ne sera plus Qu’une âme éperdue Que le ciel accueillera Qu’il ne sera plus Qu’une âme éperdue Que le ciel consolera