L’expression de ton visage languissant sous mon pied me plaît. Viens te noyer dans ma fantaisie, oh mon gentil Tanizaki. Destinés, tu m’as trouvée dans le resto où je travaillais, Disant que tu voulais bien sortir avec moi. Sous la douche, chaque fois, à la fin de nos ébats tu me répétais : « Tu es mon trésor adoré ». Un sac chanel, une bague Tiffany, et autant de cadeaux hors de prix. Malgré tout, Je suis sûre que les bras d’autres hommes me satisferaient aussi bien que les tiens. Oui mais, Je sais bien que tu aimes ce pied droit qui te piétine et ce regard qui te prend de haut. Ça me va ! Je veux bien être ton amazone. Agenouille-toi et vénère-moi, fais ton signe de croix. Tu t' es toujours démené pour m'élever en société, Alors que tu te moquais de ton look vieux d'une année. « Pour des jambes comme les tiennes, je donnerais absolument tout ce qu j'ai » tu ne fais que le répéter. Des talons Louboutin, des perles Tasaki, qui me feront briller toute la nuit. Malgré tout, Je voudrais bien pouvoir sentir l'odeur sibylline d'autres hommes de temps en temps. Est-ce que tu pleures ? Je sais bien que tu aimes ce petit regard insolent et ces jambes mouillées de blanc. Ça me va ! Laisse moi un peu te bander les yeux. Agenouille-toi et vénère-moi, fais ton signe de croix. Manucure à Ebisu, puis des boucles à Ginza, tu me rends belle juste pour toi. Mais en fait, Dans ces vêtements, je me sens comme la déesse Kali rendue bestiale. L’expression de ton visage languissant sous mon pied me plaît définitivement. Et bien que ces lèvres ne fassent que jurer, je sais que tu veu les embrasser. Ça me va ! Je vais bien m'occuper de toi. Agenouille-toi et vénère-moi, fais ton signe de croix.