La réalité dépasse l'imagination des poètes, Les baleines regrettent le bon temps Celui des goélettes avides de vent, Celui des chaloupes sur l'océan. Les algues suffoquent en silence, Les goélands remontent vers la ville Pour lire les néons. Même le ciel me fait des histoires Car je voudrais savoir Pourquoi la terre s'est mise à pleurer Quand je parle d'espoir. Hier, la falaise essuyait le temps Aujourd'hui, elle craint l'encre des marées Sur les plages de mon enfance Le sable s'englue dans le désespoir.