Les ragots que l'on s'rengaine à n'en plus savoir que dire Les imbroglios mortels entre le père et le fils La cocarde que l'on s'claironne à n'en plus avoir de pire La pouliche invertébrée qui sait nous flatter l'iris C'est l'histoire d'un croissant gris Qui n'éclaire pas mon ciel C'est l'histoire du trop-passé Qui se perd en ressouvenance C'est pourquoi j'vous jette un verre Ou voire pire une dernière danse Qu'on c'la fasse notre histoire Entre la rue et le ciel Allumez, allumez, allumez les réverbères Allumez, allumez, que se consument les heures Allumez, allumez, allumez les réverbères Allumez, allumez, que se consument les heures Les peintres dominicains qui cravachent dans la boue Qui nous oeuvrent leur pipi à leurs heures trop perdues Les infâmes charolaises qui cuisent à feu et à sang Leurs soeurettes des basses-cours pour de grassouillets messieurs C'est l'histoire d'un croissant gris Qui n'éclaire pas mon ciel C'est l'histoire du trop-passé Qui se perd en ressouvenance C'est pourquoi j'vous jette un gant Je déterre la hache de guerre Qu'on c'la fasse notre histoire Entre la rue et le ciel Allumez, allumez... Les gens de trop bon conseil n'ont pas su me faire asseoir Ceux qui me toisent de travers parc'que je n'existe pas D'où je viens ? Qui suis-je nu ? Que fais-je seul dans le noir ? Qu'ai-je vécu dans ma vie qui fasse bien vibrer les coeurs Texte et musique Franck et Alexandre George - 31 Juillet 1999