Ärsenik c'est ces 2 enfoirés sur un beat battant un coup d'batte (tch-tch) bad boy, vite va-t'en ou constate les dégâts c'est le truc qu'on attend dans les bacs Comme l'oméga pur combattant sur l'as-phalte pour mes gars c'est fat, lourd de sens droit comme une flatline j'flatte mon ego et remonte à l'essence, Mon adolescence c'est les halls sales sur la rap line la rage donne naissance à mon putain d'poison donc j'rappe la haine mon blason c'est le chocho un mic dans la paume je suis trop chaud sur dôme si l'peuple kiffe, On continue le show, pas d'atomes crochus avec ceux qui s'tapent des queues j'roule avec mes ghettos stars pour n'citer qu'eux ici ou aux schtars les jeunes barbares tiquent Dès que le son active c'bâ-tard de gun sur les brassards de keufs, (las-cars) ruff ou moins ruff, d'ailleurs ou du coin, Sachez que des doigts regroupés forment un seul poing. Refrain Où sont mes enfoirés ? Parait qu'le mouv est dead, mec devine Qui vient blesser tes soirées groove, "Borsalino" Qui ? "Bors" Non, non, non, non, non On dit "Monsieur Bors" Paré à fumer l'rap d'ici à la façon Corse J'plaide pour le peuple et les ghettos de ce con d'bled que je chante s'te plaît, mets le son à fond qu'ces enfoirés l'sentent j'ai une méchante envie d'vivre putain de libre Je déchante et les rues d'ma ville vibrent quand la basse est trop puissante. C'est un calibre mon mic, j'me livre, braque la foule en direct live, Y'a tous les bras au ciel quand j'arrive J'roule sur le track et rappe ma putain de peine dans leur baraque du bonheur C'est la salle d'attente qu'est pleine trop de jeunes s'plaignent, saignent toute la sainte journée, C'est con mais si tu crèves, le monde continue de tourner C'est comme s'retourner et voir ses putains de rêves dans le feu, Vu que gâcher son talent c'est mourir un peu. Un peu d'espoir sur un beat pas lent, c'est pour l'équipe Et les kiffeurs de spliffs nonchalants, chialant sur des riffs (hein hein) non trop vio-lents, moi j'briefe les jeunes Qui achètent du kiff avec un collant et un gros gun... Refrain C'couplet je le dédie à qui me prenait pour un dingue, j'reviens agrippe le mic flingue l'in-stru genre Rakim c'est Villiers-Le-Bel slang, J'scratche, taquine le son, DJ que j'tringle ton bizz Obligé que je me distingue de ces putes, je suis sombre comme Anakin. Je pilote le zinc, je flotte et à qui ne pige pas Que je suis Hip Hop depuis zing zang de "Breakin" à "Beat Street" avant Wu Tang J'bouquinais le Zulu's Letters sur "King of rock" Ou "Microphone Fiend", couilles dans le froc j'me fous de tes congratulations, fous l'disque et le mouv' meurt par strangulation Y s'trouve que j'ai toujours le même punch Après un paquet de copies vendues, Qui parle de corde dans la piaule d'un pendu ? Ma horde est tendue en retrait, attends les ordres, Le putain de compte-rendu avant de mordre, les crânes fendus gisent J'taille les porcs qu'mon débit pétrifie, on combat pas le mal avec ail et crucifix. Refrain 2002, débit hostile (Ärsenik) et mon son met toujours dans le mille négro les murs craque-nt sous la pression Villiers-Le-Bel ghetto putain d'star T'as rencard à la prochaine ses-sion, musical massacre pour lyrical canardeur. Enfoiré, c'est monsieur Bors et Sulee Wilder.