Quand j'ai de la peine, je sais où aller, Près d'une fontaine, je vais retrouver La ville de bohème que j'ai tant aimée. Elle est italienne, elle m'a envouté Elle est triste et belle, c'est la grande cité Dans les rues de Rome, j'aime me promener Je vais du forum jusqu'au Colisée. Le long des ruelles rouges et orangées Je vois les églises et les vieux palais, Les sept collines semées d'oliviers. Mes amis ne soyez pas trop tristes Si j'ai trouvé le pays, où l'on aime La douceur de vivre, l'amour et la poésie, A Florence, à Venise, à Rome, à Napoli. Sur une terrasse, on boit des cafés, Des marchands de glaces se mettent à crier. La piazza Navona est toute agitée Et sur leur 'piaggio', les garçons sont beaux, Les filles sont jolies sur la Via Condotti. Lorsque la nuit tombe, on va s'habiller, On sort, on se montre, on aime se parler, Des joueurs de guitare viennent nous bercer De belles histoires qui nous font rêver, Et sur les trottoirs on se met à danser. Mes amis ne soyez pas trop tristes Si j'ai trouvé le pays, où l'on aime La douceur de vivre, l'amour et la poésie, A Florence, à Venise, à Rome, à Napoli Pour une romaine qui m'a rendu fou J'ai perdu la tête pour ses yeux si doux, Et sous sa fenêtre, je viens lui donner Une sérénade que j'ai composé, Une tarentelle que je viens vous chanter Ti adoro, ti adoro, adoro le tue mani Ti adoro, ti adoro, adoro i tuoi occhi Ti adoro, ti adoro ma ancora di più Ti adoro di giorno, ti adoro di notte Ti adoro amore, ti adoro di più