Qui veut prétendre au titre peut me comprendre de suite, d'ailleurs j'invite les récalcitrants aussi curieux qu'ils soient, solennellement à en avoir le coeur net sur la sellette de se mesurer à la bête noire de sucroît Si tu crois qu'c'est la fête entre vous et moi, laisse la compétition aux athlètes et non aux pipelettes tu vois S'il y'en a peu qui m'inquiète de toute évidence au beau milieu d'ces marionnettes désuètes en quête de cohérence Quand j'y pense, nés plein d'avance putain, malgré leurs excès de confiance leurs performances ne valent rien Que veux-tu faire ou bien j'considère qu'il y en ces p'tites natures matière à débattre derrière, donc tant de têtes à abattre et du raquette jusqu'à l'ossature sorti de ce cas de figure Soustraire au sang d'ma hache de guerre l'insurrection des vendus devenu trop riches propriètaires du micro Mon arme de jet ni plus ni moins répond des bêtes de couplets et ironie du sort s'autoproclame en mission jusqu'aux abords de ton coffre fort sans trop d'effort apparent mais pret à rebondir Renvoie les pitres à leurs cahiers toujours avec le sourire Autant dire du tonton du haut de sa mine experte qu'il envenime le sillon sur la galette avant sa parution De ce fait Ekoué a toutes les raisons de mettre en équation des solutions immédiates ingrates et obstinées, projeter des réactions inadéquates au bon usage de l'alphabet Un rap de fils d'immigrés sans pareil nettoye à fond les sourdes oreilles balaye les presations bidons enraille les disques moisis avec un souci d'perfection Une tâche d'huile dans un champ de bataille réduit en champ d'ruine Le poison d'avril un sacré farceur a la p'tite rime assassine qui te calcine de peur Une tâche d'huile dans un champ de bataille réduit en champ d'ruine Le poison d'avril comme une épine dans le coeur sur la palette des sensations assume ses rimes de tueur J'ai une p'tite vie mec ceci dit, rien d'plus banal entre les virées nocturnes après l'signal d'un pote Devine qui j'croise partout les mêmes institutions bourgeoises, le profil bas l'allure surnoise sur le pavé d'la capitale de nuit à prendre des plans d'recale comme des soirées d'che-ri Poursuis mon itinéraire calmement bien qu'trop souvent en galère de quoi j'ai l'air franchement Ceci étant j'ai pris du bon temps et mal luné sans dépenser le moindre franc pour les beaux yeux de mademoiselle ou je n'sais quel vieux ringard accoudé au comptoir, le regard vitreux à toujours mendier des verres à boire dès qu'tu t'égards parmis eux Barman à mon tour comme d'hab' magne toi sers moi la meilleure pisse d'âne que tu sers à tous les sheitans qui sont à ton rab et à la compagne de leur choix, conso à l'oeil pour tonton et ses paincos venu de loin Deux trois numeros d'phone tel tiennent en pagaille sur mon calepin jusqu'à la fin de toute façon c'est ça ou rien En attendant le premier métro mes p'tits yeux d'salop reluquent jusqu'aux derniers morceaux Ah toutes ces sales nuits parisiennes que j'bannis avec l'âge pour une hygiène de vie plus saine, envisage un retour aux sources c't'été, aller écrire sur mon sol des colloques encore plus meurtriers Fini d'en rire l'excès n'est pas du plaisir, le plaisir est d'y parvenir avant l'excès si tu vois c'que j'veux dire, même quand ma mine écrase le saphir le diamant éternel objet de toutes mes convoitises cruelles en prise avec le réel le naturel revient au galop Au micro c'est un peu la même affaire quand mes pensées rebelles vascillent à mesure du tempo Une tâche d'huile dans un champ de bataille réduit en champ d'ruine Le poison d'avril comme une épine dans le coeur sur la palette des sensations assume ses rimes de tueur Une tâche d'huile dans un champ de bataille réduit en champ d'ruine Le poison d'avril un sacré farceur a la p'tite rime assassine qui te calcine de peur