quand Anémone dit à Mireille la Licorne appareille leurs altesses pucelles et nubiles arrachées d'un Duce alterrées d'être enchaînées de corsaires otages-amères et mises aux fers seulettes dignes et soumises excitantes infantes en danger vers Tanger... quand Anémone dit à Mireille la Licorne appareille aux câles les geôliers-enjolés jupons volent volent au pont leurs-appâts-au vent d'avril d'un strip-tease les otages retournent l'équipage infante en fait très-au fait excitantes tentent à Tantale Bretons-en nage... assimile, Emile assimile, Emile pour six mille écus seul un roi nous vit nues... à ces nuits d'idylle à ces nuits d'idylle hâlées c'est promis vous nous-aurez aussi quand Anémone dit à Mireille: la Licorne / appareille ces capitaines qu'on croit sauvages quotidiennes au carbage adorées soyez nos reines leur dit-on que vos petits petons nous mènent pillons-à fond les septs mers légendaires piquons l'or et ses mysères... comptez l'or, Hector comptez l'or, Hector les copains d'accord mais d'abord passe l'or... à ces nuits d'idylle à ces nuits d'idylle allez, comme promis vous nous-avez aussi... {Parlé:} les grimoires chuchotent qu'au fait de la gloire ces deux matelottes un beau soir dirent adieu... on les dit aussi sodomites aux îles pochardent aux Barbardes où sont-elle passées ça, nul ne le sait si reines de corsaires, sirènes des mers, l'alizé d'été les entend chanter à cette île, Emile à cette île, Emile les copains d'accord mais d'abord passe l'or... comptons l'or encore comptons l'or encore plongeons-y nos corps, ect. d'accord mais les copains d'abord