REFRAIN L’avenir appartient A celui qui l’apprivoise et fuit celui qui le craint L’avenir appartient A celui qui le façonne de ses propres mains L’avenir appartient A celui qui l’apprivoise et fuit celui qui le craint Mais il prendra moins soin De celui qui laisse glisser l’amour entre ses mains Qui donc a pu un jour inventer ce commerce Si tu veux vivre paie et pour payer travaille Abominable troc, insondable tristesse Effroyable méprise qui nous change en bétail Je voudrais courir, rajeunir et aimer Plutôt qu’à coups de coudes gagner quelques deniers La course au bonheur propose différents tracés Laissez-nous choisir lequel emprunter REFRAIN Comme un chercheur aime son or Comme un pirate chérit son trésor Je caresse l’idée de partir et vivre comme un marginal Pour le meilleur et pour le pire je veux vivre mon idéal Laissez-nous exister pour nous-mêmes Et penser par nous-mêmes Que les matons ouvrent les portes et que nos esprits se libèrent Que la nature nous rapporte ce que la ville veut nous taire REFRAIN La douleur, la douceur, la folie Se confondent, tournent et consument mon esprit Demain s’annonce un jour nouveau et je n’ai pas sommeil Un matin mélange de brume et de soleil J’aimerais voir fondre les repères Et couler les balises J’ai la folie des grands espaces Je rêve de boucler les valises Laisser derrière moi le mouvement et le bruit... Le silence me suffit... REFRAIN