Que de temps passé en surface, Que de temps à ne pas s’encombrer Du temps et des étoiles tombées. Que de temps passé en surface. Je me voulais léger, léger Du plaisir sans se retourner. Ce plaisir ne m’allégeait pas, la beauté n’avait pas de bras. Je rêvais d’une vie de plumes, Ignorais la stèle et l’enclume Je balayais mes propres traces Que de temps perdu en surface. Que de temps passé en surface, Que de temps à ne pas succomber Au spleen et aux étoiles plombées. Que de temps passé en surface. L’éphémère était mon crédo Et hier, à la mauvaise place. Je n’aimais pas trop mon cerveau, Mon corps envahissait l’espace. Et puis j’ai vu bouger la surface Tout le temps venant à déborder. Je pensais ne pas y penser, Oui mais nos pensées nous dépassent Et j’ai glissé sur la surface, Délesté de la légèreté. J’ai compté les étoiles tombées Et claqué le temps passé en surface. Que de temps passé en surface. Que de temps à ne pas s’encombrer Du temps et des étoiles tombées. Que de temps passé en surface.