Dans un halo scintillant de feux défiants les raisons, La voûte magnifique d'un Temple noir se dessinait au-dessus des âmes. Dans le berceau de Dieu elles se laissaient renaître, Pour contempler, sans rien garder, espérer ou attendre. Il ne restait rien de ces siècles qui pliaient les corps, Éteignaient la vie, niaient l'existence pure et son Principe. Seul un écho profond répondait aux origines Et les magnifiait à chaque nouvelle percée du silence. Le temps ne martelait plus, Rien n'avait été, rien ne serait plus jamais. Dans un halo de Ténèbres éclatantes, Ils fusionnèrent avec le moment sublime, Le Grand Mal que toute la vie attend. Ils virent leur œuvre improvisée s'effondrer Puis l'oublièrent sereinement sans songer à la suivante. Ils sombrèrent dans l'éphémère suprême, Alcôve délicieux, sanctuaire des immortels... Ce qui fût n'est plus, ce qui sera n'est pas... Et le chaos se tût Et le chaos se tût