Je peuple le parc voisin de cavaliers sans monture Forcés de ramper pour moi à quatre pattes dans leurs armures Ils se traînent dans les bois, ils meurent d’amour cent fois Je souhaite qu’ils n’y arrivent pas, de vains efforts avant le trépas J’ai peur de dormir, j’ai peur du réveil Je voudrais mourir pendant mon sommeil Je me sens très lâche et j’ai peur de demain Non que j’aime la nuit mais j’ai peur du matin Non que j’aime la nuit mais j’ai peur du matin Ils se traînent dans les bois, ils meurent d’amour cent fois Je souhaite qu’ils n’y arrivent pas, de vains efforts avant le trépas