Maman j't'ai fait du mal, toi qui rêvais d'avoir un fils, mais j'ai grandi, j'ai plus 10 ans, j'en ai 25, bientôt 26. J'écris du cur, alors je peine à me relire, comment te dire, je viens rapper ce que je n'pourrais jamais te dire. J'ai trop la haine car tu n'as pas la belle vie, moi je suis froid et peu bavard, mais tel père, tel fils. Elève peu concentré, manquant de discipline, j'étais celui qui fout la honte, celui qu'on qualifie de difficile. J'ai oublié nos enguelades, nos prises de têtes, j'en ai écrit les plus belles phrases de ce triste texte. Maman, douloureux sont les ravages de l'âme, ta vie a été dure, j'en veux pour preuve des rafales de larmes. Quand ça va mal, je m'inquiète à ton égard. Y a qu'une seule femme dans ma vie, que les groupies se maintiennent à l'écart. Parce que tu sais, je me nourris de ce rêve un peu fou, de t'offrir une cuisine de la superficie d'un stade de foot. J'ai du porter mes rêves, affronter mes peurs, faire face à l'épreuve, devant les pleurs de ma mère. J'ai du montrer l'exemple à tous les p'tits frères, remonter la pente et ce malgré la sueur. Mais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue le combat, Ouais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue, je lâche pas. J'm'en veux parce qu'une mère ne devrait pas souffrir J'ai trop de choses à dire, une seule chanson ne devrait pas suffire. Parce que maman je fais rarement dans la douceur, tu n'as pu faire que de ton mieux, je suis un problème à moi tout seul. J'économise pour ta baraque près de la mer, ce sera le top de la maison, Elton John voudra la même. Parce que maman, j'ai trop de choses à me faire pardonner, sur le boulevard de mes remords, je viens te cartonner. On se dispute, chacun reste dans son coin, on s'énerve au point de défoncer la porte avec son point. Alors un jour, je me suis dit faut que j'me range, maman pense à ta vie, toi qui ne dors que quand je rentre. En plus tu sais j'ai des problèmes avec la loi car je n'suis pas ce genre de fils que les mamans rêveraient d'avoir. Les regrets m'ont pris au piège, m'ont ris au nez, à cause de moi tu as connu, la triste vie d'une mère de prisonnier. Essuis tes joues, tu pleurais trop lorsque je m'absentais, de plus mes erreurs, ont joués des tours à ton état de santé. A l'hôpital je faisais mine, mais je partais en vrille, ressortant de ta chambre avec le cur éclaté en mille. J'ai du porter mes rêves, affronter mes peurs, faire face à l'épreuve, devant les pleurs de ma mère. J'ai du montrer l'exemple à tous les p'tits frères, remonter la pente et ce malgré la sueur. Mais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue le combat, Ouais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue, je lâche pas. J'ai dit des choses que je regrette maman c'est la douleur qui monte, il serait temps que j'me reprenne parce que tu vaux tout l'or du monde. Enfant trop dur au cur de pierre, je confirme. 10 ans plus tard j'espère que tu es fière de ton fils. J'ai trop la haine, ta vie n'est que sans plus, quand les matins tu pars en pleure, quand tu reviens le soir en bus. Moi j'étais feignant je me tournais les pouces, une vie foutue en l'air et pendant ce temps, je te foutais le blues. Je vais bien mieux alors j'avance à petit pas. J'aurais toujours besoin de toi, de ton amour, et de tes petits plats. Pour toi je donnerai tout jusqu'à mon dernier sou, Signé ton fils près de toi jusqu'à son dernier souffle. J'ai du porter mes rêves, affronter mes peurs, faire face à l'épreuve, devant les pleurs de ma mère. J'ai du montrer l'exemple à tous les p'tits frères, remonter la pente et ce malgré la sueur. Mais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue le combat, Ouais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue, je lâche pas. J'ai du porter mes rêves, affronter mes peurs, faire face à l'épreuve, devant les pleurs de ma mère. J'ai du montrer l'exemple à tous les p'tits frères, remonter la pente et ce malgré la sueur. Mais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue le combat, Ouais j'ai pris sur moi, j'ai dit j'continue, je lâche pas.