Il est parti en voyage L'homme de tous les instants en bagages Car c'est un grand baladeur de bitume D'une espèce peu commune C'est un touriste admirable Certes curiex mais toujours très affable Il est fort bien équipé Car chez lui, tout est jetable Il s'en va souvent Il s'égare aussi Dans sa vie, pas très Zanzibar, sans envie de Patagonie Des plaines, des blonds déserts, des récifs Des mers, des estuaries, des glaciers Attention, c'est un touriste Qui en a vu, des ses yeux, vu des paysages Etonnant, car lui n'a jamais plié bagages Lorsque la pluie se déchaîne Lui, sous le soleil, traverse une plaine Calme ètendue sauvageonne Car pour l'heure, il n'y voit personne Il voyage En solo Dans sa vie, pas très Zanzibar, sans envie de Patagonie Vers ces plaines, ces blonds déserts, ces récifs Ces mers, ces estuaries, ces glaciers A jamais, c'est un touriste Qui en a vu, des ses yeux, vu des paysages Etonnant, car lui n'a jamais plié bagages Mais en son for intérieur L'ennui l'attend pour y fonder sa demeure Lui parasiter ses cartes routières Effacer ses arrières Qu'il se perde, c'est vrai Qu'il s'y retrouve aussi Dans sa vie, pas très Zanzibar, sans envie de Patagonie