Avec sa faux des quatre saisons Et du crêpe dans son peignoir, Sur ses échasses de béton Dans les faubourgs du désespoir, Elle meurt sa mort, la mort, elle meurt... Avec ses cordes pour la pluie A encorder les poitrinaires Ses poumons de cendre qui prient Dans la soufflerie des mystères Elle meurt sa mort, la mort, elle meurt... Sur la route des jours heureux Dans les bielles et dans le courroux En mettant du noir sur les yeux Et du sang frais sur les cailloux Elle meurt sa mort, la mort, elle meurt... L'hôpital meublé de ses gens Dans les salles où dorment les chromes Avec son fils et ses gants blancs Dans l'anesthésie des royaumes Elle meurt sa mort, la mort, elle meurt... Avec le végétal nourri De son détestable négoce Avec les rires et les cris Qui croissent sur toutes ces bosses Je vis ma vie, je vis Je vis