Pour la rosée qui tremble au calice des fleurs De n'être pas aimée et ressemble à ton cœur Je t'aime Pour le noir de la pluie au clavecin de l'étang Jouant page de lune et ressemble à ton chant Je t'aime Pour l'aube qui balance sur le fil d'horizon Lumineuse et fragile et ressemble à ton front Je t'aime À l'aurore légère qu'un oiseau fait frémir En la battant de l'aile et ressembles à ton rire Je t'aime Pour le jour qui se lève et dentelles de bois Au point de la lumière et ressemble à ta joie Je t'aime Pour le jour qui revient d'une nuit sans amour Et ressemble déjà, ressemble à ton retour Je t'aime Pour la porte qui s'ouvre pour le cri qui jaillit Ensemble de deux cœurs et ressemble à ce cri Je t'aime Je t'aime Je t'aime . . .