Je te printanise Je te paysage Ma carnine Ma délétère Mon jardin devenu sauvage Et je te pleus les hirondelles Et sur tes caps et sur tes rivages Mon orbaigneuse Tout enrichie de mon naufrage Et je t’envergue de ventôse Pour nager vers une même plage Je t’érostrate les profils Mon bois de nuit Ma carcérale Mon appel au cœur étoilé Ma sainte en os blancs Mon Afrique Mon nord Ma colonie perdue Mon autre côté de la mer Ma sapide Ma gratinée Mon rouge et noir Mon fait divers Mes quatre saisons en enfer Mon à-la-une en faire-part Mon épilogue en bois doré Mon outremer Ma constellation maléfique Ma jeune morte de l’année Ma révolution permanente Ma nymphe de sous les lanternes Ma croix Je te salue Jenny merveille Ma poésie assassinée