Une tignasse en forêt Sur des yeux en étoiles, La loi fripant notre destin ! Le sein à cran d'arrêt Sous un sourire canaille, Nous sommes bandits de grand chemin ! Des gueules en cathédrale Sur des pieds de bohême ; La fanfare de Maître Larcin Qui jusqu'au dernier râle, L'estomac en carême, Comble d'écus ceux qui ont faim ! Hé ! Prenez garde à votre tête Si joli coeur sent le mesquin... Alors surviendrait votre fête ; Juré ! Par les fils de Mandrin ! A vivre d'une chasse, A vivre de la pêche, Petits braconniers du matin ! Il n'est jamais trop tard pour battre le fer, Juré ! Par les fils de Mandrin ! Juré ! Par les fils de Mandrin ! Juré ! Par les fils de Mandrin ! [Paroles : Christian Décamps - Editions Warner Chappell 1976]