Dans les carnets intimes du messager des runes L'écriture est en transe & clignote à la une Des mystères des amants & de leurs infortunes Des adieux .../ ...& des mains maladroites & moites au soir trop chaud Raturent les fantaisies de schuman au piano Les cris des martinets sur les toits de soho Des adieux .../ ...& les noires sentinelles drapées dans leurs guérites N'ont plus besoin d'antennes-paraboles-satellites Pour capter le chagrin à son extrême limite Des adieux .../ ... après de vagues lueurs d'ultimesprolongations On repart à genoux, le cœur sous perfusion Au bord de la faillite mentale mais sans passion Des adieux .../ ...déjà le vieux veilleur mélancolique nous guette Annonçant des avis d'orage & de tempête Mais bientôt le silence nous fait mal à la tête Des adieux .../ ...mais on finit toujours par noyer son cafard Dans un taxi-dancing ou dans un topless-bar On finit toujours sur l'éternel quai de gare Des adieux .../...