Le glandouren et le grand sifforel

歌詞

Auteur : Jacques BOUILLIOL Inspiré de Jean De La Fontaine : Le chêne et le roseau Le glandouren : 1m 50, 140 kg les bras levés, toujours avachi comme c’est pas permis et surtout fagacé du querçus ! dong un peu gland ; il est tellement maladroit qu’on dirait qu’il a cinq pouces à sa main gauche ; en flux il n’arrête pas de pigner tout l’temps, mal au cul, mal au ventre et toujours à machouiller du chinchingomme, mal dans son écorce quoââ ! Le grand sifforel : le contraire de l’aut’, un typhacée de 2m02, 50kg, 30 cm d’épaisseur, une marmule quoi ! C’est un intermittent du spectacle, il est danseur mondain dans un club, horriblement souple, on l’surnomme Valentin le désossé, parce qu’il a aussi vécu avec une rombière du Portugal qui était très goulue ! Il adore balancer des calembours à la sauce almanach Vermot et après chaque vanne un p’tit bruit d’bouche genre (....) !! Les deux zigotos qui ont eu vingt ans rue Jean Jaurès, se retrouvèrent voisins près d’un étang dans les Monts d’Arrée, et dans l’coin y’avait pas mal de mouches qui piquent et qui attaquaient en permanence le glandouren. Evidemment le calembourman chantait à tue tête : on a pas tous les jours 20 taons, ça ne pique qu’une fois seulement (...) !! Tous les matins au réveil le glandu avait la braguette ouverte et la mine piteuse ! Tu penses bien que la grande tige ! hé ! ho ! c’est la paye, on voit même le meunier dormir sur ses deux sacs de blé (...) ! Et là un frisson, un sursaut du pédonculé : oh le maigrichon, vas t’ faire voir chez Piat au port de... !! Oh la vache ! Le désossé complètement sidéré ! bon ! Allez sans rancune, je t’en serres cinq bien que Catherine m’ait dit six (...) ! Un jour une tempête terrible : le fagacé chuta et tomba bas tandis que le grand échalas plia mais ne rompa pas ! Alors là le gros sumo n’en pouvant plus décida de changer d’air ! Les deux asticots, mine de rien, inséparab’, taillèrent sur la côte nord face à Ouessant , et là tout changea ! L’avachi des genoux commença à reprendre ses racines en main ! C’est là qu’les rôles s’inversèrent : le grand sifforel commença à mettre dans sa nervure : grosse bouffe, liche en pagaille ! il avait souvent quelques tours dans sa jupette ! Alors là c’est sûr, plus de french cancan, c’était plutôt des pas d’tango et en plus il devenait obèse (deux fois par mois) et utilisait son tire jus en permanence. Ah c’est sûr il ne faisait plus d’magnes, son plumeau se dégradait sérieux, et son statut d’intermittent taillait en vrac, dong ! très mal bigorné le rosibus ! Allez pour s’en sortir faut faire du sport : il achète un vélo et va à la baigne à quinze degrés tous les jours. Tu penses bien que le pédonculé en profitait pour balancer quelques calembours de bon aloi comme dirait Maître Capello ! Eh ! Oh ! Pingeon baisse ta tête t’auras l’air d’un coureur et ta chaîne est dégonflée, et ton guidon est perpendiculaire à mon bras qui s’mouche (...) Et si tu veux des dates pour ton statut, t’as qu’à planter un palmier dans ton jardin (...) Et comme l’ancien monstre avait été en Afrique : tiens ! j’t’ai ramené un fétiche maléfique et un dérailleur sénégalais (.............) ! Et ce qui arriva, arriva. Le grand pivot sur son vélo eut un malaise vagal (tiens ! ça m’rappelle queque chose !). Dong : trouillomètre à zéro, direct chez le toubib ! Allez hop ! un ti régime ! à la diète quoââ ! Et tu penses bien que le fagacé du querçus ! derrière !! à la diète, diète, à la diète mon vieux, ( ...) A partir de cet instant tout alla vachement au poââl ! et je crois bien qu’à l’heure qu’il est à ma montre mon collègue les deux compères sont toujours potes. Moralité : Quand tu fais un régime sans sel faut mieux ne pas s’baigner dans la mer et faire du vélo (...) Allez, salut les poteaux !