{x2:} Quand reverrai-je mon pays, l'horizon pur de ton visage ? Quand m'assiérai-je à nouveau à la table de ton sein sombre Et c'est, dans la pénombre, le nid de doux propos Je verrai d'autres cieux, et d'autres yeux Je boirai à la source d'autres bouches plus fraîches que citron Je dormirai sous le toit d'autres chevelures, à l'abri des orages Mais chaque année, quand le rhum du printemps fait flamber la mémoire Je regretterai le pays natal et la pluie de tes yeux sur la soif des savanes