Je prends tous mes quartiers d'hiver Sous le pont Alexandre III Là, on en a brisé des verres À vos santés, le tsar et moi ! À la santé de vos pantoufles De vos étages où l'on étouffe Et de vos beaux appartements On m'appelle Pierrot l'Esbroufe On me trouve en aval du Louvre J'habite le palais du vent Du vent... du vent... du vent Pour une taffe je te dis du Verlaine Pour un quignon je te pleure du Rimbaud Pour quelque faffes je te repeins la Seine Pour un canon je te sacre clodo ! Tu dis "Bonjour", ça j'en ai rien à faire ! Tu me souris, je réponds "Assieds-toi !" Tu veux parler, alors tu es mon frère Tu veux trinquer, alors tu es le roi Le roi... le roi J'ai des copains de toutes races Des avatars du "One two two" Des princes de la populace Des faux Corot, de vrais voyous Et chaque pont a ses coutumes A ses légendes de bitume Comme des chansons de favellas Ainsi on dit, pont Notre-Dame, Que c'est à cause d'une femme Que Pierrot l'Esbroufe en est là Pour une taffe je te dis du Verlaine Pour un quignon je te pleure du Rimbaud Pour quelque faffes je te repeins la Seine Pour un canon je te sacre clodo ! Tu dis "Bonjour", ça j'en ai rien à faire ! Tu me souris, je réponds "Assieds-toi !" Tu veux parler, alors tu es mon frère Tu veux trinquer, alors tu es le roi Le roi